PREDICATION DU 22 Novembre 2020

TEXTE : Matthieu 25 :31-46

 Le texte que nous venons de lire nous pose quatre questions auxquelles la prédication va nous aider à répondre pour notre édification spirituelle :

  • Quel est ce concours sans pareil auquel tu es appelé à participer ?
  • Connais-tu ta catégorie ?
  • Qu’as-tu fait de ton prochain ?
  • Où passeras-tu l’éternité ?

Les concours constituent un mode de sélection consacré qui offre un moyen d’accès à une position privilégiée ou donne droit à un prix prestigieux. C’est dans ce sens qu’il existe une grande diversité de concours qui récompensent les lauréats par de multiples marques de distinction et de reconnaissance. Il y en a dans le domaine sportif, dans le domaine culturel, dans le domaine artistique, dans le domaine intellectuel… et ce pour trois places seulement au podium, peu importe le nombre de candidats ayant concouru. D’ailleurs les Saintes Ecritures le confirment bel et bien en disant : « Car il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus. » (Matt 22 :14).

 

UN CONCOURS PAS COMME LES AUTRES.

En termes de concours, le domaine spirituel lui-même n’est donc pas en reste, les choses terrestres étant l’image des réalités célestes. Néanmoins, l’apôtre Paul relève à juste titre la différence majeure qui devrait nous interpeller. Il déclare : « Tous ceux qui combattent s’imposent toute  espèce d’abstinences, et ils le font pour une couronne corruptible ; mais nous, faisons-le pour une couronne incorruptible. » 1Co 9 :25.En ce qui concerne l’existence humaine, la vie n’a de sens véritable que par rapport à l’entrée dans le royaume des cieux, c’est-à-dire l’obtention de la couronne incorruptible ; car « … que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme ? Ou, que donnerait un homme en échange de son âme ? » Matt 16 :26.

Il est donc tout à fait pertinent et honnête de reconnaitre que l’entrée dans le royaume des cieux se fait par voie de concours. Seulement, contrairement aux concours organisés par les humains, ici il n’y pas de possibilité de tricherie, ni de fraude, encore moins de corruption… Dans ce concours d’ordre divin, le seul phénomène d’ « eau » qui opère est la Nouvelle Naissance ; le seul réseau efficace est la connexion au Saint-Esprit. La parabole des dix vierges attire notre attention sur les dangers de l’impréparation, les risques d’une préparation bâclée, du piège de la distraction… relativement à ce concours.

Bien aimés, ce que nous devons comprendre  ce matin, c’est que, lorsque le Seigneur Jésus s’assiéra sur son trône de gloire à son retour, l’une des questions à laquelle nous aurons à répondre sera la suivante : « Qu’as-tu fait de ton prochain ? »Ta réponse te classera soit dans le camp des brebis du Seigneur, soit dans le camp des boucs. Caïn en son temps répliqua à l’Eternel de manière fort étonnante : « …Je ne sais pas ; suis-je le gardien de mon frère ? » Toi, mon frère ; toi, ma sœur ; que répondras-tu en ce jour là? La réaction audacieuse de Caïn ne l’épargna pas du châtiment ainsi énoncé par Dieu : Gen 4 :9-14.

Oui chers frères et sœurs, nous avons les uns envers les autres une lourde responsabilité de bienveillance réciproque. Alors, nous devons nous examiner sérieusement et en profondeur. Certaines difficultés que nous traversons, certains blocages auxquels nous faisons face … peuvent être le résultat du traitement malfaisant que nous infligeons à nos semblables dans les différents milieux qui nous rassemblent, y compris l’Eglise.

 

CHOISIS TA CATEGORIE : ES-TU BREBIS OU BOUCS ?

Il y a eu les vierges folles d’une part, et les vierges sages d’autre part ; il y a aussi eu d’un côté les bons et fidèles serviteurs, et de l’autre le serviteur paresseux et méchant. Le passage de ce matin discrimine de façon nette les boucs et les brebis. Comme nous l’avons tous remarqué, je l’espère ; les résultats définitifs obtenus par les uns et les autres correspondent fidèlement à leurs attitudes respectives, qui par ailleurs s’opposent de manière tranchée. En d’autres termes, ta catégorie détermine

ton résultat ; autrement dit,ta destination éternelle dépend de ta nature spirituelle.Bien aimé, quelle est ta catégorie ? Il faut choisir maintenant.

Il ne suffit pas de déclarer que l’on est brebis pour accéder dans leur camp. Car il ne s’agit pas seulement d’un choix, il s’agit d’une nature ; mais au-delà de celle-ci, il est question d’un engagement sincère et sérieux qui implique notre personnalité, notre dignité … notre être tout entier.

Malheureusement encore, il se trouve aussi dans la bergerie beaucoup de brebis galeuses qui deviennent très vite des brebis égarées en préférant la voix des mercenaires à la voix du bon berger. C’est très curieux. Mon frère, ma sœur, puisse le Saint-Esprit te remplir du discernement afin que ton intelligence renouvelée te donne de distinguer les multiples voix qui t’interpellent et que tu aies le pouvoir de démasquer ces impitoyables intrus qui font semblant mais qui ont vendu leur âme au diable.

 

CE QUE LE SEIGNEUR JESUS-CHRIST ATTEND DE SES BREBIS.

1- Les brebis du Seigneur doivent honorer le Maître en se démarquant comme bon et fidèle serviteur/servante par la multiplication consciencieuse des talents qu’il leurs a confiés. (Matt 25 :23) Ces talents là, les connais-tu bien aimé? Les as-tu identifiés chez-toi ? Si oui qu’en fais-tu ?

2- Les brebis du Seigneur se doivent d’honorer la rencontre avec l’Epoux, le Fils de Dieu, en faisant preuve de sagesse ; notamment, en gardant leur lampe allumée afin que les folies de ce bas monde n’éteignent pas la flamme de l’Amour qui les unit à Christ, leur Sauveur et leur Seigneur. (Matt 25 : 13)Mon frère, ma sœur, quel est l’état de ton intimité avec Dieu ?  Y’a-t-il une réelle vie d’amour entre Christ et toi ? Si non qu’est-ce qui fait problème ?

3- Les brebis du Seigneur ont l’impérieux devoir d’honorer l’amour divin à travers l’amour sincère et actif de leur prochain, tel que présenté par Jésus-Christ dans les versets 35 et 36 du texte de ce jour. A savoir :

– Donner à manger à ceux qui ont faim,

– Donner à boire à ceux qui ont soif,

– Accueillir l’étranger,

– Vêtir ceux qui sont nus,

– Rendre visite aux malades,

– Aller voir ceux qui sont en prison.

 

AU BOUT DU COMPTE, OU PASSERAS-TU L’ETERNITE ?

Chers frères et sœurs, parvenus au terme de l’écoute de ce message divin, la voix de Dieu pose à chacun de nous la question essentielle suivante : Où passeras-tu l’éternité ? En d’autres termes, si Jésus-Christ fait son retour glorieux à cet instant précis, es-tu assuré de ton salut ? En clair, ta place est-elle réservée à la droite du Fils de Dieu ? Pour répondre à cette interrogation, bien aimé, il convient de reconsidérer humblement la vie que tu mènes, notamment ta relation personnelle avec Dieu, et travers elle ta relation fraternelle avec ton prochain. Ne prends pas cet instant à la légère, c’est un moment de grâce. Regarde de tes yeux, et tu verras que tous les signes annonçant le retour de Jésus-Christ (Marc 13 : 4-23 / Matt 24 : 3-25) sont déjà dans le temps de leur accomplissement.

Bien aimés, l’heure est grave ; plus grave que tu ne peux l’imaginer. « C’est pourquoi, dit Ap 12 :12, réjouissez-vous cieux, et vous qui habitez dans les cieux. Malheur à la terre et à la mer ! Car le diable est descendu vers vous, animé d’une grande colère, sachant qu’il a peu de temps. » Alors, mon frère, ma sœur, choisis aujourd’hui et maintenant où tu habites : Habites-tu les cieux ? (Habites-tu la terre ou la mer ?) Te reconnais-tu vraiment brebis du Seigneur Jésus-Christ ?  Si le message de ce jour t’a bousculé en quelque aspect que ce soit de ta vie ou de ton témoignage chrétien comme il m’a challengé personnellement, lève-toi et prie avec moi de tout ton cœur :

Seigneur Jésus-Christ, je crois en toi. Je veux faire partie de tes brebis et le demeurer jusqu’au jour de ton avènement glorieux. Je désire vivement toujours écouter ta voix seule. Mon vœu le plus cher c’est de me faire connaitre à toi comme tu t’es fait connaitre à moi. Je m’engage à te suivre sans relâche. Je saisis maintenant ta main. Je reçois avec joie la vie éternelle que tu me donnes. Je ne périrai jamais ; personne ne pourra m’arracher de ta main. Tu m’aimes et je t’aime en retour. AMEN.

By A.E GUEPI Eugène

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