Textes : Marc 16 : 1-8
Après son jugement par le sanhédrin ou le tribunal suprême des juifs et sa condamnation injuste, Jésus est crucifié à Golgotha c’est-à-dire lieu de crâne. Ce lieu était situé sur une montagne en dehors de la ville de Jérusalem, capitale religieuse et politique du peuple de Dieu.
Jésus était devenu un élément à éliminer parce qu’il dénonçait le mauvais travail des chefs religieux. Il se présentait aussi comme le Messie, l’envoyé de Dieu, le Roi de justice, annonçait l’évangile c’est-à-dire la bonne nouvelle selon laquelle tous ceux qui croient en lui ou qui mettent leur confiance en lui ont la vie éternelle. Il guérissait les malades, délivrait les possédés de démons et ressuscitait les morts. A cause de tout cela, les gens croyaient en lui et les chefs religieux et toutes les autorités cherchaient à le tuer. Cela va arriver deux jours avant la pâques juive qui rappelait la sortie des Israelites d’Egypte après la mort des premiers nés des Egyptiens punis par Dieu pour que le roi d’Egypte laisse parti son peuple. Pour que les premiers-nés des Israélites soient épargnés, chaque famille devait tuer un agneau et répandre son sang sur les linteaux et les montants des portes.
Jésus étant conscient que son temps de mourir pour sauver l’humanité est proche, il a quitté la Galilée pour descendre à Jérusalem afin d’être crucifié. Avant sa mort, il a pris son dernier repas pascal au cours duquel il a institué la Sainte-Cène qui représentait et représente encore son corps et son sang versé pour le salut de nos âmes.
Avant la fête de la pâques Juive, Jésus est donc arrêté, ayant été trahi par Judas Iscariot, l’un de ses disciples. En réalité tous ses disciples l’ont abandonné. Pierre l’a renié et les autres disciples ont fuit par peur.
Arrêté par les soldats envoyés par les chef des prêtres et les spécialistes de la loi ainsi que les anciens, Jésus est conduit devant Caïphe, le grand prêtre qui présidait le sanhédrin (tribunal suprême des Juifs) et après de fausses accusations Jésus est condamné à mort, les gens crachent sur lui, l’attachent et le conduisent devant pilate, gouverneur romain. Celui-ci ne trouve aucune faute en Jésus mais pour préserver son titre en satisfaisant la foule qui veut la mort de Jésus, il se lave les mains pour prouver maladroitement qu’il n’a trouvé en Jésus aucune faute, et le leur livre. Comme à chaque fête juive il avait coutume de délivrer un prisonnier
que choisissait la foule, il délivre Barabas, un bandit, fait fouetter Jésus et le livre à la crucifixion. Voilà comment Jésus a été crucifié pour nos péchés. Voilà comment notre libération du péché a coûté le fils unique de Dieu. Quel amour !
Pour crucifier les condamnés, la plupart de temps on les attachait avec des cordes sur la croix, mais Jésus est cloué pour que sa douleur soit plus intense. Après sa mort, tous ses disciples ayant fui, c’est Joseph d’Arimathée, un membre respecté du sanhédrin qui était disciple de Jésus en cachette qui enlève le corps de Jésus de la croix pour lui donner une sépulture décente, risquant ainsi sa réputation mais l’idée d’être exclu du sanhédrin ne l’a pas empêché de donner à son Seigneur un bon tombeau creusé dans une grotte et une grosse pierre sera son couvercle.
Pendant ce temps, Marie de Magdala de laquelle Jésus avait chassé sept démons et Marie, mère de Jacques regardaient où on déposait le corps de Jésus à qui elles devaient une profonde reconnaissance. Certainement que dans leur cœur, elles pensaient ce qu’elles feraient pour honorer le corps de Jésus par la suite. Elles ont décidé d’attendre la fin du sabbat au coucher du soleil pour s’acheter les aromates afin de venir embaumer la dépouille mortelle de Jésus. Le dimanche de bonne heure ou au lever du soleil, elles sont donc allées avec les aromates qu’elles avaient achetés pour embaumer Jésus. Alors qu’elles se demandaient qui roulerait la pierre qui couvrait le tombeau, elles levèrent leurs yeux, s’aperçurent que la pierre qui la couvrait n’est plus dessus. Alors elles se précipitèrent dans le tombeau et constatèrent que Jésus n’est plus dedans et un jeune homme tout de blanc vêtu est assis à sa droite. Elles sont épouvantées car elles n’avaient pas compris que Jésus devait revenir à la vie.
Mais l’ange leur dit : « N’ayez pas peur. Je sais que vous cherchez Jésus de Nazareth qui a été crucifié. Il n’est plus ici. Regardez vous-mêmes l’endroit où il était déposé. Allez dire à ses disciples et à Pierre qu’il vous précède en Galilée : C’est là que vous le verrez comme il l’avait prédit ». Aujourd’hui, cherchant à nier la résurrection de Jésus, certains prétendent que Jésus n’était vraiment pas mort. Ils oublient que son décès a été attesté par plusieurs personnes : l’officier romain, pilate, Joseph d’Arimathée qui l’a inhumé, les chefs religieux et les femmes qui ont assisté au dépôt de son corps dans le tombeau. Oui Jésus est réellement mort et trois jours après il est ressuscité des morts pour nous sauver de nos péchés. Amen