Textes : Marc 14 : 12-26
Bien-aimés peuple de Dieu, notre texte fait suite à la rencontre de Judas, qui était allé voir
les principaux sacrificateurs pour leur livrer Jésus, ceux-ci lui ont promis de l’argent. Alors que toute
l’attention est focalisée sur la célébration du peuple d’Israël de l’esclavage Egyptien, les disciples
sont soucieux de savoir ce qu’il y a lieu de faire pour préparer la pâque.
Pour cerner cette thématique, nous allons séquencer en trois thèmes : Dieu règne sur
l’homme et ses possessions, Trahison de l’homme comme réponse à l’amour de Dieu ; L’institution
du repas d’amour pour un nouveau départ avec Dieu.
Bien-aimés peuple de Dieu, nous avons été créés pour glorifier Dieu, le peuple s’apprête
à célébrer la pâque, Jésus envoie deux de ses disciples à Jérusalem avec une indication précise,
rechercher un homme portant une cruche d’eau ; il faut dire que généralement, c’étaient les
femmes qui portaient les cruches d’eaux ou accomplissaient une telle tâche. L’home en question
devait les conduire dans une maison dans laquelle le propriétaire devrait montrer le lieu où le
maître pourrait manger la pâque avec ses disciples.
Dieu règne sur l’homme et ses possessions
Le règne de Dieu doit s’étendre sur nous et nos possessions ; dans une obéissance, les
disciples sont allés et trouvèrent tout comme il le leur avait dit. Cet homme vers qui les disciples
sont envoyés connait Jésus et serait un disciple de Jésus. Cependant, il réalise que Jésus n’a pas
demandé si c’est possible de célébrer la pâque chez lui. On comprend que cet homme se
constituait comme la propriété de Jésus ainsi que ses possessions.
Plusieurs dans le monde aujourd’hui servent un Jésus à qui on a interdit d’établir son
règne sur nos vies, moins encore nos possessions.
Bien-aimés, l’établissement du règne de Dieu passe par la reconnaissance de la
seigneurie de Jésus-Christ qui se traduit par une totale dépendance de lui par l’obéissance.
Comment dire que Jésus règne dans notre vie alors que nous sommes les maîtres incontestés de
notre existence, refusant de perdre certains privilèges, ou lui consacrer du temps pour une
véritable adoration. Où est la place de Jésus dans tes actions ? Es-tu prêt à lui céder ce que tu
chéris et qui fait ta honte dans le péché ? Nous sommes dans une société où les hommes
regardent leur possession comme le fruit de leurs efforts et non comme un bien appartenant à
l’Eternel qui peut en disposer comme il veut. Dieu cherche un cœur où il va célébrer une pâque
intime avec ceux qui reconnaissent son règne. Dieu est-il souverain dans ta vie ? Si c’est le cas
alors laisse-le avoir la souveraineté de ton être et de tes biens. On ne se met pas au service de
Dieu sans ses biens mais avec tout ce qui est à nous. Puisse Dieu avoir à tout instant libre accès à
chaque compartiment de nos vies.
Trahison de l’homme comme réponse à l’amour de Dieu
Cher peuple de Dieu, les disciples ayant terminé les préparatifs qui consistaient sans
doute à se procurer du pain, du vin, des herbes amères et une sauce faite de fruits secs, d’épices
et de vin ainsi qu’à faire rôtir l’agneau de la pâque. Le soir, Jésus et ses disciples arrivent dans la
chambre haute ; au cours du repas, il annonça que l’un des douze le trahirait, en d’autres termes
qu’à l’amour qu’il a manifesté pour eux, il reçoit comme réponse la trahison. Combien de fois as-tu
pris la Sainte-Cène en trahissant Jésus ? Le trahir aujourd’hui c’est continuer de venir à sa table en
refusant de se dépouiller du péché, en demeurant faux ou hypocrite.
A cette parole, il y eut comme un silence au milieu des disciples. Remarquons que Jésus
dit, l’un de vous qui mange avec moi. Manger avec Jésus suppose être un ami proche ; quelqu’un
qui était en communion avec lui, allait se retourner contre lui. Chers frères et sœurs, comment
continuons-nous à être proche de Jésus et nous retourner dans nos bureaux, au marché et au
quartier contre lui ? C’est en fait répondre à l’amour de Jésus par la trahison. Les disciples choqués
qu’il se trouve parmi eux un traître, dirent à Jésus l’un après l’autre : « Est-ce moi ? » Cette
question montrait leur manque de confiance en eux-mêmes. Dès lors Jésus va aller plus loin ; celui
qui met avec moi la main dans le plat. C’st lui le traître. Un repas fraternel vient de révéler la
méchanceté de l’homme, sa trahison face à l’amour de Dieu.
La Sainte-Cène est-elle un repas fraternel aujourd’hui ou de trahison ? Lorsque des
personnes prennent la Sainte-Cène et demeurent des ennemis, demeurent dans l’adultère,
l’idolâtrie, « caméléon ».
Malgré cette trahison, sache que Dieu t’aime et désire que tu changes ce cœur de traître
en le laissant régner. Pour Judas, l’argent régnait dans son cœur et l’aveuglait au point qu’il ne
voyait pas le grand amour de Jésus. Dieu t’a donné toute la liberté d’action, mais de cette liberté
dépend ta ruine, ta perte ou ton bonheur avec Jésus si tu acceptes son règne.
Un repas d’amour pour un nouveau départ
Bien-aimé c’est à l’occasion de la célébration de la pâque juive que Jésus institue la
Sainte-Cène. Il prit du pain, il le rompit et le leur donna. Il prit une coupe et la leur donna. Le pain
représente le corps de Jésus qui par amour pour chacun, sera cloué à la croix. Le vin représente le
sang de Jésus-Christ qui sera versé pour notre rédemption. Par cette institution de la Sainte-Cène,
Jésus traduit son amour pour l’humanité qui le conduira à donner sa vie pour sauver le monde.
Chers frères et sœurs, lorsque la Bible dit « Il prit », il s’agit d’affirmer que Jésus-Christ a
pris notre humanité sur lui autrement dit, tout le châtiment de l’humanité était porté par lui. Quel
amour ! « il rompit » son corps fut rompu à la croix, accordant à tout homme l’accès au salut éternel
sans médiation de la loi ou d’autres rites.
Il donna
Jésus s’est donné lui-même pour nous, il s’est fait victime expiatoire afin d’annuler l’acte
dont les ordonnances nous condamnaient.
Chers frères et sœurs en Christ, le pain qui représente le corps brisé sur la croix nous
donne la vie, nous devons reconnaitre que le sang de Jésus représenté par le vin annule toute
malédiction et condamnation. Il est le sceau de notre réconciliation avec Dieu. On comprend alors
que la Saint-Cène est le signe de l’amour de Dieu pour les pécheurs à qui Dieu donne une
opportunité d’un nouveau départ.
Dieu t’aime, son amour est débordant au point où il a décidé d’être pauvre pour t’enrichir,
acceptant les humiliations pour que tu sois sauvé. Comment expliquons-nous que nous prenons la
Sainte-Cène, repas d’amour, mais nous avons des cœurs remplis de haine ? Comment aimer son
frère ou sa sœur et la calomnier ? Comment prétendre aimer Dieu et aller chercher une protection
chez les marabouts ? Ceci traduit que pour certains, l’œuvre de la croix a besoin d’être complétée ;
non et non, l’œuvre de la croix est aussi parfaite que la création faite par Dieu. Dieu n’a pas d’à peu
près ou n’essaye pas de sauver, il sauve.
Bien-aimé tu as l’occasion de répondre à l’amour de Dieu par une totale consécration.
Aimer Dieu plus que tout c’est refuser d’être fait dans l’adoration, réconcilie-toi avec tout ceux qui
sont autour de toi. Jésus-Christ t’a aimé sans condition, toi aussi répands son amour autour de toi.
Amen
By. Rev WETHE Edouard
