Textes: Psaume 25; Ezechiel 18 25-28; Philippiens 2:1-11, Matthieu 2128-32
Il lui répondit je ne veux pas. Ensuite il se repentit, et il y alla. Vous ne vous êtes pas ensuite ressentis croire en lui ». Matthieu 21: 29:23bThème repentance et foi en Jésus-Christ.Le contexte de cette saison nous situe à un mois de la rentrée scolaire pleinement consommée mais restant une rentrée colère pour plusieurs parents et apprenants. La rentrée académique quant à elle se présente comme un cauchemar pour ceux qui après le BAC sont sans issue. La perplexité face à l’emploi mal rémunérée, couple avec la fatigue au champ, dans la campagne de la culture du haricot. Octobre se pointe comme le mois historique de la réforme protestante ou évangélique au mieux. La vision de 2023-2024 de l’EEC engage les fidèles à être des acteurs d’une église de service, unie dans sa diversité pour le développement de tout l’homme. L’Évangile de Matthieu quant à lui vient présenter Jésus comme Roi, désirant que son règne soit effectif en tous.«Que vous en semble ? Un homme avait deux fils » Matthieu 21:28. C’est par ces termes que Jésus propose à ses détracteurs une parabole pour les contraindre à prendre position, appréciant à juste titre le fils ainé dont la repentance ne laisse personne indifférente. Interrogé par les chefs religieux de son temps sur l’origine de son autorité, Jésus leur relance la balle pour s’enquérir de l’origine du baptême de Jean-Baptiste son précurseur. Ces chefs religieux raisonnent en eux-mêmes et feignent de ne pas savoir. Jésus conclut aussi qu’il ne leur dira pas d’où vient son autorité.La parabole des deux fils proposée par Jésus nous pose quelques problèmes. Il est question d’un homme quelconque, d’un inconnu, peut-être un homme semblable à un bon coq ou un bon boue fécondeur mais irresponsable. La question de Jésus voulant savoir lequel des deux fils a fait la volonté du Père voudrait faire croire que cet homme aurait pu se comporter en père pour ses fils, mais il est resté dans son état d’homme naturel charnel et même diabolique. Il dit : « Mon enfant va travailler dans ma vigne » et non mon enfant allons… ». Certainement il était pour eux un contre-modèle, un paresseux, voir même un menteur, ou tout simplement un beau parleur.Le deuxième fils fait un vœu pieux, mais creux. « J’irai Seigneur, il n’y alla pas» et il n’ira jamais. Refusant d’aller à la vigne il s’est privé de la joie que procure le vin, symbole du Saint-Esprit. Ne sont-ils pas nombreux ces chrétiens privés de la joie que procure le fruit de l’Esprit et même les dons du Saint-Esprit ? Et refusant d’aller il veut se libérer de l’autorité de son père.Le premier fils assez ferme au départ, a pris conscience de son péché, du tort qu’il cause à son père et s’est repentis pour aller dans la vigne. L’Évangile de l’Ancien-Testament, le prophète Ézéchiel avertit les justes, les garants de la loi à ne pas courir le risque d’abandonner la justice pour vivre dans la méchanceté, car alors, il mourra à cause de son péché. Par contre quel que soit son degré de perdition, si le méchant abandonne sa méchanceté et pratique la justice, s’il se soumet à l’autorité du suprême juste, il ne mourra pas, il sauvera son âme.Mes frères et mes sœurs, il est important pour chacun de nous de détecter sous quelle domination il se trouve pour s’en défaire par une repentance sincère. L’Homme a trois ennemis ou trois autorités: Le monde, la chair et le diable. Le monde, la société ambiante vient en flot avec son amour de l’argent, son siècle présent, sa philosophie matérialiste, ses us et coutumes tronqués. La chair surgit avec son « Moi» subjectif, son égoïsme qui rejette l’autre, son indifférence. Le diable surgit avec ses démons, ses idoles et tout son spiritisme. Dans tout ce tohu-Bohou, l’apôtre Paul s’indigne et s’interroge : « Le bien que je veux faire je n’arrive à faire, le mal que je ne veux pas faire, je le fais malgré moi ». « Malheureux que je suis, qui me délivrera de ce corps de la mort ? » Il trouve la réponse: « Grâce soit rendu à Dieu pour notre Seigneur Jésus-Christ >>.La repentance ramène le pécheur sous la grâce de Dieu et lui ouvre les vannes de l’autorité du divin Père protecteur et libérateur, procurateur de la bonté, de la joie. La confiance en l’œuvre rédemptrice du Seigneur Jésus lui donne de régner en Sauveur et en Seigneur. C’est donc à raison qu’avec Jésus, nous pouvons vivre la volonté de Dieu le Père tout en confessant: « Jésus-Christ est Seigneur à la gloire de Dieu le Père ».La soumission à l’autorité de Jésus le Christ, le Seigneur nous dispose à étendre le Royaume de Dieu. Nous embrassons la solidarité Christo centrée et disons non à la solitude. Pour nous, les intérêts de tous primeront. L’amour mettra la haine en quarantaine. Le service, le travail ira non à la paresse. La paix du prince de paix rendra désuet la paix frelatée du « jujube » ou la paix de l’arbre de paix. La voie du Seigneur sera empruntée au détriment des voies d’hommes.Que la repentance et la foi en l’œuvre rédemptrice de Jésus le Christ nous ramène à l’autorité de notre rédempteur. Amen
Une prédication du Rev NGUEUTE David