Prédication du dimanche 15 Janvier 2023

Texte: Jean 1:29-34

Voici l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde >> Cette déclaration de Jean Baptiste sonne dans la vie du peuple d’Israël comme la fin de toute chose. Un peuple assoiffé qui attendait dans les gémissements, qui croupissait dans le péché, reçoit la merveilleuse nouvelle tant attendue. « Voici l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde »>,

Depuis la chute de l’homme, le péché avait pris le règne dans sa vie. Imposant une cadence ou un rythme à son existence. Ainsi le péché est ce qui a privé l’homme de joie, de paix et même de la gloire de Dieu. L’humanité cherche en vain les solutions au péché. Par Israël, le sacrifice d’animaux n’a pas répondu à cette préoccupation bref aucune pratique religieuse ne peut ôter le péché de l’homme.

Après avoir clairement signifié aux pharisiens et au peuple qu’il n’était pas le Messie, mais qu’il était urgent d’aplanir le chemin du Seigneur. Voici de nouveau Jean Baptise au devant de la scène. Notre texte s’ouvre par une expression « Le lendemain >> il s’agit du lendemain après la visite des Pharisiens venus de Jérusalem. C’est à cet instant que Jean vit

Jésus venir vers lui. Jean connaissait Jésus car il était son grand frère de six mois. Il vit Jésus et une chose extraordinaire se produisit en lui, il reçut une confirmation de la révélation qui avait été donnée. « Celui sur qui tu verras une colombe c’est lui qui baptisera du Saint-Esprit ».

Dans une profonde joie qui traduit le fait qu’il venait de réaliser qu’en face l’humanité avait celui qui est la réponse au péché, il s’écria: «Voici l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde». Il faut dire que l’agneau était un animal qu’on offrait en sacrifice chez les Juifs généralement pour expiation. Israël avait appris de Dieu à immoler un agneau et a répandre son sang en sacrifice. L’agneau était sacrifié comme substitut, et son sang versé afin d’obtenir le pardon des péchés. Toutefois, retenons que le sang des agneaux immolés dans l’Ancien Testament n’ôtait nullement le péché. Ces agneaux préfiguraient le jour où Dieu pourvoirait lui-même un agneau qui ôterait véritablement le péché. Les Juifs attendaient la venue de cet Agneau, c’est ce qui explique la joie de Jean-Baptiste lorsqu’il vit Jésus, il pouvait dire à Israël: « Voici l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde ».

Il est clair que Jésus portait le péché du monde. Pour Jean il ne s’agit pas de dire que les péchés de tout un chacun étaient pardonnées. La mort de Christ s’avérait d’une valeur suffisante pour payer les péchés du monde entier, mais seul les pêcheurs qui reçoivent le Seigneur Jésus comme leur Sauveur sont pardonnés.

Bien-aimé, Jésus comme Agneau de Dieu accomplit l’expiation; désormais

T’humanité peut être libre à l’égard du péché. de

Lorsque Jean présente Jésus comme l’Agneau de Dieu, il s’agit de la provision Dieu ou de l’offrande sacrificielle de Dieu pour ôter le péché du monde. Cela signifie qu’il y a dans cet agneau une triple excellence:

Dans l’Ancien Testament, la nature des agneaux était des animaux. Ici la nature de

l’agneau est le Fils de Dieu qui vient connecter la terre au ciel en faisant en sorte que des pécheurs condamnés deviennent des pécheurs justifiés. Tout ce que les hommes appellent agneaux sacrificiels ou expiatoires ne peuvent

changer leur nature. Si dans le judaïsme les agneaux étaient des animaux, dans le

christianisme, le sacrifice est l’Agneau de Dieu.

L’expiation de Christ est excellente de par son efficacité à travers l’œuvre de la croix. Il faut dire que dans le judaïsme, les sacrifices ne faisaient que rappeler le péché chaque année. Dans le christianisme, le sacrifice ôte le péché. Christ ôta le péché du monde par le sacrifice de lui-même.

Le sacrifice dans le judaïsme bénéficiait à une nation, celui de l’agneau de Dieu est bénéfique pour le monde.

<< Voici l’Agneau de Dieu », pour Jean-Baptiste à travers le présentatif, voici il n’est plus question de se tromper ou de chercher un quelconque agneau, ou alors tout ce qui pourrait se présenter à vous comme prétendu Agneau ne pourrait pas ôter le péché du monde. Autrement dit Israël tenait en la personne de Jésus la réponse de Dieu au problème du péché.

Bien-aimé, on peut te présenter l’or mais toi tu préfères la pacotille. C’est ce qui se passe dans notre monde. Dieu lui-même montre qui est l’Agneau qui ôte le péché mais les hommes, comme ils aiment se débrouiller en s’embrouillant, ils vont courir après poules, chèvres, animaux, pour se libérer des malédictions. Dieu, en présentant l’Agneau de Dieu qui ôte le péché, c’est que nous l’acceptions comme tel pour jouir de toutes les bénédictions attachées à son couvre expiatoire. Dieu n’attend plus que tu partes chercher un agneau quelconque, il a déjà celui qui est suffisant, c’est Jésus-Christ.

Tous les blindages, les poulets égorgés, les rituels que tu feras ne peuvent être les

péchés. Ne remplace plus l’Agneau avec l’arbre de paix ou le jujube. Dieu nous présente

l’Agneau véritable. Plusieurs sont dans l’église et reconnaissent Jésus comme l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde, mais refusent de le recevoir ou encore rejettent les effets de son œuvre dans leur vie,

Jeans est clair, nous faisant savoir que Jésus existe avant lui. Dieu n’est pas un Dieu de confusion; dans sa fidélité il confirme à Jean les signes de la révélation. Dieu confirma à Jean que Jésus est le Messie. Certes tu marchais avec Jésus sans savoir qu’il était l’agneau, aujourd’hui, tu réalises que vous êtes complémentaires. Bien-aimé, les ministères sont des couloirs de complémentarité et non de compétition comme c’est le cas dans l’église.

Que fais-tu de l’Agneau ? Vas-tu continuer à courir après ce qui ne peut ôter tes péchés? Plusieurs dans l’église sont comme des personnes qui travaillent à la savonnerie et sont toujours sales. Dieu a déjà pourvu à notre salut en déclarant : « Voici l’Agneau de Dieu » Tu n’as plus besoin de vivre dans la malédiction, la peur; il faut le recevoir et tu auras la joie, la paix parfaite que lui seul peut donner. Amen.

Une prédication du Rev WETHE Edouard

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