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Prédication du dimanche 26 Avril 2020
Texte : Jean 11 :1-45
Thème : Là où les hommes voient la mort, Jésus voit la vie.
La résurrection de Lazare est le signe culminant et le plus spectaculaire dans cet
Evangile, et il représente l’apogée du ministère public de Christ. Six miracles ont déjà été
présentés (l’eau changée en vin, 2:1-11; la guérison du fils de l’officier, 4:46-54; la
restauration du paralytique, 5:1-15; la multiplication des pains et des poissons, 6:1-14; la
marche sur l’eau, 6:15-21; la guérison de l’aveugle-né, 9:1-12).La résurrection de Lazare
constitue un témoignage plus puissant que tous les autres miracles, plus fort même que
la résurrection du fils de la veuve à Naïn (Lu 7:11-16) ou de la fille de Jaïrus (Lu 8:40-
56), car ces deux résurrections avaient eu lieu juste après la mort. Lazare fut, en
revanche, ressuscité après quatre jours dans le tombeau, à un moment où sa
décomposition était déjà avancée (v39).
Jésus se trouvait alors de l’autre côté du Jourdain, et Lazare près de Jérusalem.
Marie et Marthe ont dépêché un messager vers Jésus pour demander son intervention
pour la guérison de Lazare. Marthe avait cette ferme conviction que Jésus est capable
de toute chose. Il fallut donc plus d’un jour pour que la nouvelle parvienne à Jésus. Etant
omniscient, il était sans doute déjà au courant de la maladie et de la mort de Lazare (voir
v 6). Lorsque jésus apprend la nouvelle il ne se presse pas d’aller vers la Lazare pour la
raison qui est évoqué au v.4 : glorifier le fils de Dieu par sa résurrection.
La décision prise par Jésus de retarder sa venue n’entraîna donc pas la mort de
Lazare, puisque Jésus en avait déjà connaissance surnaturellement. Jésus savait
probablement déjà que Lazare était mort lorsque le messager vint lui dire qu’il était
malade. Ce retard fut motivé par l’amour que Jésus portait à cette famille (v.5). Par ce
retard, Jésus empêchait que son miracle soit mal interprété et perçu comme frauduleux,
puisque la mort remontait à suffisamment longtemps pour ne pas laisser planer la
moindre ambiguïté sur l’étendue du prodige. Il est important pour nous de noter qu’il y a
des situations qui arrivent dans nos vies dans le seul but de glorifier Dieu. C’est pourquoi
il n’est pas question de s’affoler mais laisser Dieu agir. C’est peut être le cas avec cette
pandémie du covind19.
Jésus dit au sujet de la mort de Lazare qu’il dort. Euphémisme habituel dans le
N.T. pour désigner la mort, tout particulièrement à propos des croyants qui ressusciteront
physiquement pour entrer dans la vie éternelle. Mais les disciples ne l’ont pas compris
immédiatement.
Après deux jours il décide et annonce à ces disciples qu’ils doivent retourner en
Judée, contrée où très récemment il avait failli être lapidé. C’est d’ailleurs pourquoi les
disciples sont indignés. Les paroles de Thomas démontrent sa fidélité et, en même
temps, son grand pessimisme, car il les voyait déjà tous morts. Une foi proche du village.
Marthe vient à la rencontre de Jésus. Et lui dit « Si tu avais été ici, mon frère ne serait
pas mort ». v. 32. Il ne faut pas voir de reproches dans cette remarque, mais plutôt un
témoignage de foi profonde.
Elle ajoute par la suite « Tout ce que tu demanderas à Dieu il te l’accordera. » Si
l’on prend en compte ce qu’elle dira au v. 39, elle ne croyait pas Jésus capable de
ressusciter Lazare, mais elle avait confiance, en raison de la relation spéciale qui existait
entre les deux amis, que les prières de Jésus parviendraient à faire sortir quelque bien
de cette douloureuse circonstance.
Jésus lui dit « je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand
même il serait mort ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? ».
Par cette déclaration, Jésus fit passer Marthe d’une croyance abstraite en la résurrection
future prévue pour « les derniers jours » à une confiance personnalisée en lui comme le
seul à pouvoir ressusciter les morts. En dehors du Fils de Dieu, il n’y a pas de
résurrection possible. Le temps ne représente aucune difficulté pour celui qui a le pouvoir
de la résurrection et de la vie, car il est en mesure de donner la vie à tout moment.
Marie fera la même remarque que Marthe à son tour. Et se mit à pleurer, les
Juifs présents aussi. Le texte nous dit que Jésus« Frémit en son esprit, et fut tout ému. »
Cette expression « frémit » ne signifie pas seulement que Jésus fut touché ou ému de
compassion à cette vue. En grec « frémir » (embrimaomai) suggère la colère, la rage ou
une vive indignation. Le plus vraisemblable, c’est que l’irritation de Jésus était causée
par l’incrédulité de ceux qui sont là ; malgré toutes les paroles d’assurance que Jésus
donne ils sont toujours dans la tristesse et les lamentations. Ils se comportaient comme
des païens sans espérance. Même si leur chagrin était parfaitement compréhensible, ces
gens démontraient, par leur façon de réagir, qu’ils étaient désespérés, et ils niaient ainsi
tacitement la véracité des Ecritures et de leur promesse de résurrection. Jésus
manifestait-il aussi son indignation devant les conséquences du péché: la mort introduite
dans la condition humaine.
Jésus pleura. Le grec désigne le fait d’éclater silencieusement en sanglots par
opposition aux bruyantes manifestations de deuil autour de lui (voir le v. 33). Ses larmes
à lui n’étaient pas de deuil, puisqu’il savait qu’il allait ressusciter Lazare, mais de
tristesse, à la vue du monde déchu empêtré dans son malheur et dans la mort,
conséquences du péché. C’était un « homme de douleur, et habitué à la souffrance »
(Esa 53:3).
Bien-aimé quand tu es incrédule, tu attristes le cœur de Dieu. Chaque fois que
tu te lamentes sur ta situation tu es entrain, de manifester ton incrédulité. Il est capable
de changer toutes situations. Ne pleure, plus fais confiance en Jésus.
La prière de Jésus n’était pas vraiment une demande, mais une action de grâces
rendue au Père. Ce miracle servirait à authentifier ses déclarations par lesquelles il
affirmait être le Fils de Dieu et le Messie. C’était un prélude à la puissance qui va
culminer dans la résurrection finale, le moment où tous les morts entendront résonner la
voix du Fils de Dieu et vivront.
Frères et sœurs, Dieu Désire qu’à partir de ce jour tu vois les choses telles que
Dieu les voit. Là où tu penses que c’est la fin Dieu te dit que rien n’est terminé. Qu’elle
est la situation de ta vie que tu croyais scellée. Dieu peut changer. Place en lui ta
confiance. Même s’il y avait des sujets pour lesquels tu ne priais plus, recommence, Dieu
t’écoute. Soit bénis par cette parole. Amen
Une prédication du PPDP KENFACK Raymond